Le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a pris d’importantes décisions concernant la gestion des blessures survenues avant les combats. Ces nouvelles mesures visent à mieux encadrer les relations entre les lutteurs et les promoteurs, tout en garantissant l’équité et la régularité des compétitions.
Désormais, tout lutteur blessé avant un combat restera redevable envers le promoteur avec lequel il a signé le contrat initial. En clair, il ne pourra pas s’engager dans un autre combat ou signer avec un autre promoteur tant qu’il n’aura pas honoré son engagement initial. Cette décision vise à éviter les abus et à protéger les intérêts des promoteurs.
De son côté, l’adversaire du lutteur blessé aura la possibilité de disputer un autre combat, mais uniquement auprès du même promoteur. Une disposition qui permet de préserver les investissements réalisés et de maintenir le dynamisme du calendrier de la lutte sénégalaise.
Enfin, le CNG précise que si le combat initial ne peut être reprogrammé dans un délai de trois mois, l’adversaire du lutteur blessé sera libre de signer avec un autre promoteur pour poursuivre sa saison.
Avec ces nouvelles mesures, le CNG entend renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des contrats, tout en protégeant la crédibilité de la lutte sénégalaise, un sport roi au cœur de la culture nationale.


