Ousmane Sonko dénonce les “contradictions” et les violations des droits lors de son procès avec Adji Sarr

par Wassare News
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Dans une allocution prononcée récemment, Ousmane Sonko, candidat à la Présidentielle au Sénégal, a exprimé son sentiment sur le procès en cours avec Adji Sarr dans lequel il est accusé de viols et de menaces de mort. Bien qu’il n’était pas présent physiquement, Sonko a peut être suivi attentivement le déroulement de l’audience et a souligné ce qu’il considère comme des “contradictions de la partie civile”.

Le candidat à la Présidentielle a maintenu sa position en affirmant qu’il n’y avait aucune preuve contre lui et qu’il n’avait jamais eu de rapport avec la plaignante. Il a déclaré que cette affaire était un complot ourdi par Mamour Diallo et maître Gaby So pour détruire son image politique. Sonko a également mentionné que la plaignante avait affirmé être enceinte, puis était revenue sur ses déclarations, qualifiant cela de “piège”.

Selon Ousmane Sonko, tous les témoins appelés à la barre étaient favorables à sa défense. Cependant, il a critiqué le comportement du juge envers Ndeye Khady Ndiaye, qui aurait été jugée sans la présence d’un avocat, même si elle était enceinte de 8 mois. Sonko a qualifié ces violations des droits de “honte pour tout sénégalais” et a déploré le rôle présumé du Chef de l’État dans cette affaire, l’accusant de vouloir éliminer un adversaire politique.

Le leader de Pastef a conclu son allocution en réaffirmant sa position selon laquelle cette affaire aurait dû être abandonnée dès le début. Il a dénoncé les instructions présumées données par le Chef de l’État au procureur, via Ismaïla Madior Fall, afin de poursuivre cette affaire dans le but de le discréditer politiquement.

Il convient de noter que ces déclarations proviennent d’Ousmane Sonko lui-même et qu’il y a une autre version de l’histoire présentée par la partie civile et le procureur. Le procès est toujours en cours et la décision finale appartient à la justice.

 

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