Ce lundi 2 décembre 2024 marque l’installation officielle de la 15ᵉ législature de l’Assemblée nationale, consécutive aux élections anticipées du 17 novembre. À partir de 10 heures, les députés nouvellement élus siégeront pour la première fois, dans un contexte où le PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) occupe une majorité écrasante avec 130 sièges sur 165.
Avec 1 991 770 voix, soit 54,97 % des suffrages exprimés, la coalition menée par Ousmane Sonko domine l’hémicycle, obtenant également 29 sièges à la proportionnelle. Cependant, un fait marquant réside dans la décision de l’ancien président Macky Sall de renoncer à son mandat de député dès l’ouverture de cette session. Bien qu’il ait conduit la coalition Takku Wallu Sénégal, celle-ci se contente de 16 sièges, arrivant loin derrière le PASTEF.
Les autres formations politiques se partagent les sièges restants : Jàmm Ak Njariñ d’Amadou Ba (7 sièges), Sàmm Sa Kaddu de Barthélémy Dias (3 sièges), et diverses coalitions qui totalisent 8 sièges répartis à raison d’un siège chacune.
Cette législature, placée sous une majorité absolue du PASTEF, est porteuse de grandes attentes populaires. Elle devra faire face à des défis majeurs, notamment le renforcement du contrôle démocratique et la mise en œuvre des réformes annoncées par la présidence, tout en naviguant dans un paysage politique marqué par des tensions et des oppositions significatives. Les prochains débats s’annoncent déterminants pour l’avenir du Sénégal.