En prélude au Mawlid qui coïncide avec mon anniversaire cette année (18 Octobre), je dédie ce poème au meilleur des hommes Seydina Muhammad (psl) – Nio la beug ya Rassoul Allah (psl)
Poème :
Je rêve de chanter un jour Aba Za’ra le connecteur aux souches immortelles, réceptacle des étoiles polaires (psl)
Évanoui dans un songe, les ondes galactiques pacifiées, un rêve en une nuit dorée vêtue de ses fentes vétustes m’a brûlé, me poussant à étaler mes secrets scellés.
Le cordon s’est vu couper de ses racines, ces belles roses qui perdent du sang en exhibant leur joie en cette terre silencieuse aux vanes ouvertes. Le mois sacré étale toute son allégresse.
Mon cœur fond dans cette bulle de bonheur, à toi, ô Aba Zahra (psl), je me confie
Mawlid à nos portes, Mawlid dans nos âmes, Mawlid dans nos chairs, Mawlid dans nos artères, ô précellence, sois bénie, munie de ta face de lumière intense. Le Hijaz déferle de joie, l’univers s’enveloppe de grâce. Ainsi naquit le plus illustre homme de tous les temps, Seydina Muhammad (psl)
Jamais il ne m’a autant été permis de laisser ma plume gicler son parfum de fragrance saignante sur ce feuillage orphelin tissé à l’herbe régnante.
Rien de rien n’a illuminé mon sein palpitant en cette saison sans noce, qui vécut ces heures dans le désordre du temps. Et pourtant elle fut encastrée dans les secrets de l’estampille divine.
Le Prophète (psl) armé de haute foi, régulant la vitesse du temps aux manœuvres si mystiques, instruisant au vent sa direction, et exigeant aux ondes leur position
Ni ivresse, ni sécheresse, largesse d’un cœur au jardin des près teinté de vernis, oui je rêve de chanter Aboul Baraka (psl), solidaire avec mes organes natifs sur ces airs aux racines prometteuses.
Le tronc garni de sa sève avait révélé la station la plus noble, la plus élevée en intégralité dans un périmètre dont les mesures ne sont ni définies, ni connectées aux lois qui régissent le format de la pluralité ésotérique. Le tout sanctifié dans le périmètre sacré.
La forme poétique qui m’envahit parle à la créature humaine visant la raison, ses contours et les souches de l’univers, intégrant en elle, le dialogue des termites.
Ya Rassoull Allah (psl)
Je me suis mis à te chanter, tu t’es occupé à nourrir mon cœur de foi et de joie,
Je me suis mis à arroser mon âme du parfum qui suinte de ces chants que je t’ai dédié et ta lumière si puissante m’a écarté de toute douleur qui tentait de me priver de bonheur.
Ô Nabi Rahma (psl)
J’ai magnifié ta présence sur terre
Exalté la haute éminence que tu demeures
Et je me suis soulagé dans cette exaltation
Me voici ravi à grande échelle de t’avoir loué, toi mon refuge, serviteur du sublime Juge, exalté et glorifié
j’ai décidé de me replier sur moi même en ce jour de Mawlid pour mieux déguster ce confort qui a soulagé mon cœur
j’ai embarqué mon âme dans ce voyage, ce beau paysage, j’ai du sentir ta présence en mon sein, je ne suis ni troublé, ni excité, car au delà de toutes ces sensations, ma chair, heureuse et vivifiée s’est éteinte en tes lumières.
Jamais je n’ai humé une essence aussi garnie que celle qui provient de tes terres aux arômes intenses, libératrices!
Je te chante ô Aboul Baraka (psl), maître de la bonne parole aux normes indescriptibles.
Ô toi fibre exposée dans cette embarcadère, comprends-tu ce que je fais? Devrais-je t’inviter à cette parade aux feux en action qui font jaillir les larmes, isole le bonheur et assaille le cœur de souvenance? Qu’ai-je fait en pluriel pour mériter cet honneur si singulier?
Le salut de mes veines excite mon esprit, conduisant mes doigts à taquiner fréquemment ma plume. Mon rêve est debout car je chante la meilleure des créatures
Te chanter ô Aba Zahra (psl) nourrit mon âme, arrose mes lendemains d’espoir et m’extirpe de tout écueil La fureur des hommes n’a point été un obstacle face à ton immense désir de servir Dieu Lui-même et à travers ses créatures
Te chanter ô maître de Imam Al Shafii définit mon itinéraire, mère de mes sources, souche de ma pensée, cire de la raison fertile!
Par les codes de la sourate Ali Imran, par la science codifiée de la sourate Baqara, mon cœur ne peut plus m’orienter vers un autre amour en dehors de celui qui m’est déjà orienté. Je suis affranchi de toute excitation car la force qui régit ma foi exalte ma chair, et elle n’a de source que la puissance de ta noble lumière
Sheikh Alassane SENE « Tarëe Yallah »
Ton humble disciple