La Cour de cassation s’est prononcé, mercredi, sur le recours du vice-président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang, reconnu coupable de s’être constitué un patrimoine frauduleux en France.
Le vice-président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang, a été définitivement condamné, mercredi 28 juillet, pour s’être constitué frauduleusement un patrimoine luxueux dans un volet de l’affaire des “biens mal acquis”, après le rejet de son pourvoi par la Cour de cassation.
Teodorin Obiang, 52 ans, avait été condamné par la cour d’appel de Paris en février 2020 à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.
Le vice-président, chargé notamment de la Défense et de la Sécurité de son pays, est connu pour son goût du luxe et ses vacances somptueuses. La justice a estimé à 150 millions d’euros les sommes blanchies en France. Teodorin Obiang s’est notamment constitué un parc automobile évalué à 5,7 millions d’euros, composé entre autres de trois Bugatti, une Rolls-Royce et deux Maserati.
Parmi les biens saisis lors de l’enquête judiciaire figure un luxueux immeuble situé avenue Foch, et estimé à 107 millions d’euros, dans l’un des quartiers les plus huppés de Paris.