Dans le cadre des élections présidentielles de 2024, Amadou Bâ a déposé un recours auprès du conseil constitutionnel, visant spécifiquement les candidatures de Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye. Les détails de ces réclamations ont été révélés, mettant en lumière quatre points d’accusation contre chacun des candidats concernés.
En ce qui concerne Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ lui reproche tout d’abord une “appartenance à une entité politique dissoute”, alléguant que la coalition soutenant la candidature de Faye serait irrégulièrement constituée. De plus, Bâ accuse Faye de “production de fausses pièces devant le conseil constitutionnel”, suggérant ainsi des irrégularités dans la documentation présentée.
Un autre grief énoncé par Amadou Bâ concerne la “non-appartenance au parti ou à la coalition qui l’a investi”. Selon Bâ, cette absence d’affiliation directe remettrait en question la légitimité de la candidature de Bassirou Diomaye Faye.
Les accusations contre Cheikh Tidiane Dièye suivent une trame similaire. Ahmadou Bâ lui reproche également une “appartenance à une entité politique dissoute”, en soulignant des irrégularités dans la composition de la coalition qui le soutient. De plus, Bâ accuse Dièye de “production de fausses pièces devant le conseil constitutionnel”, mettant en doute l’authenticité des documents soumis.
Enfin, le candidat de Benno reproche à Cheikh Tidiane Dièye une “non-appartenance au parti ou à la coalition qui l’a investi”, arguant que l’intégration d’une entité regroupant des personnes indépendantes est en contradiction avec la nature de la plateforme Avenir Biniou Beug, active au sein de l’ex-parti Pastef et de la coalition Yewi Askan wi.
Le conseil constitutionnel est désormais confronté à la tâche délicate de statuer sur ces accusations, qui pourraient potentiellement influencer la participation de ces candidats aux élections présidentielles. Les déclarations d’El Malick Ndiaye, responsable des “Patriotes”, suggèrent une attente tendue quant à la décision du conseil constitutionnel, soulignant l’importance de renforcer la justice dans ce processus électoral. La suite des événements reste donc à suivre avec attention, en attendant les décisions cruciales qui détermineront le sort des candidatures contestées.