La récente mutation d’un membre de Pastef, Me Ngagne Demba Touré, au Tribunal de Matam a suscité un vaste chamboulement et alimenté la polémique. Cette décision a attiré l’attention de nombreux observateurs, notamment en raison du contexte dans lequel elle s’est produite, marqué par les divergences d’opinions sur la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.
La mutation de Me Ngagne Demba Touré, intervenant peu après qu’il ait pris le contrepied du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, au sujet de la condamnation de l’opposant Sonko à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse, a suscité des interrogations quant à d’éventuelles représailles politiques.
Cependant, selon les informations rapportées par Source A, le greffier membre de Pastef n’a fait l’objet d’aucune sanction. Le journal explique que Me Ngagne Demba Touré était encore en période de stage au Centre de formation judiciaire avant sa mutation et qu’il n’avait pas encore passé une année dans ses nouvelles fonctions. De plus, il aurait été recruté dans la dernière promotion sur la base d’une Licence, tandis que les critères étaient moins stricts pour les promotions précédentes, se limitant au Baccalauréat.
Cette explication laisse entendre que la mutation de Me Ngagne Demba Touré pourrait être une simple coïncidence et ne serait pas motivée par des considérations politiques ou de représailles. Cependant, la controverse persiste et certains voix critiques s’interrogent sur les motivations réelles derrière cette mutation, soulignant le contexte politique tendu dans lequel elle s’inscrit.