Pour la première fois dans l’histoire politique de la Turquie, les citoyens se sont rendus aux urnes pour le second tour de l’élection présidentielle. Trois heures après la fermeture des bureaux de vote, les résultats provisoires ont été annoncés, déclarant Recep Tayyip Erdogan vainqueur avec 52 % des suffrages.
La Turquie a désormais un nouveau président. Un peu plus d’une heure après la fermeture des bureaux de vote, à 17 heures (16 heures à Paris), l’agence de presse gouvernementale Anadolu a annoncé une avance confortable pour Recep Tayyip Erdogan avec 56,36 % des suffrages. Ces résultats étaient basés sur le dépouillement d’environ la moitié des bulletins, mais ils ont rapidement été contestés par l’agence de presse proche de l’opposition, Anka, qui donnait son adversaire de centre gauche, Kemal Kiliçdaroglu, en tête avec 51 % des voix et 75 % des votes dépouillés. Cependant, une heure plus tard, Anka a annoncé que Recep Tayyip Erdogan était légèrement en tête avec 50,6 % des voix, alors que 88 % des bulletins étaient dépouillés.
Ces résultats initiaux ont créé une certaine incertitude et ont suscité des réactions contrastées dans le pays. Les partisans d’Erdogan ont célébré la victoire préliminaire de leur candidat, tandis que les partisans de Kiliçdaroglu ont exprimé leur mécontentement et ont émis des doutes quant à l’exactitude des résultats. Les observateurs nationaux et internationaux ont souligné l’importance de respecter les principes démocratiques et de veiller à ce que le processus électoral soit transparent et équitable.
Ces résultats provisoires annoncés après le second tour de l’élection présidentielle témoignent d’une compétition serrée entre les deux principaux candidats. Alors que Recep Tayyip Erdogan revendique la victoire, les résultats définitifs et officiels doivent encore être confirmés par les autorités compétentes.