Dans une récente déclaration, Amadou Ba, responsable politique de Pastel, a mis en lumière des informations troublantes concernant la mort de Pape Keïta. Selon lui, l’autopsie réalisée contredit les affirmations du ministre de l’Intérieur, Antoine Diom, et révèle l’utilisation d’une arme à feu, tandis que ce dernier avait évoqué une arme blanche.
Ces révélations placent le ministre Antoine Diom dans une position délicate, accusé d’avoir publié un communiqué mensonger dans le but de détourner la responsabilité du décès sur les manifestants. Cette nouvelle information, largement partagée sur les réseaux sociaux, met en avant un projectile, suggérant clairement une mort causée par une arme à feu.
Le député Guy Marius Sagna avait déjà soulevé cette question sur sa page Facebook, renforçant ainsi les soupçons pesant sur les décès antérieurs de manifestants. L’autopsie controversée sera également transmise à la Cour pénale internationale, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives sur ces affaires.
La révélation de cette autopsie contradictoire a suscité une vague d’indignation et de dénonciation de la part de nombreux citoyens. Dans d’autres pays, une telle situation aurait entraîné la démission immédiate du ministre et aurait engagé sa responsabilité.
Ces événements soulèvent également des inquiétudes quant à la militarisation croissante du maintien de l’ordre, notamment en ce qui concerne l’influence des méthodes israéliennes observées dans les territoires occupés palestiniens. Cette militarisation est considérée comme le plus grand danger pour la démocratie.
Alors que l’autopsie circule largement sur les réseaux sociaux, il est crucial de rester attentif aux développements futurs de cette affaire et d’obtenir des informations provenant de sources officielles et fiables.