Dans le cadre du parrainage, le Conseil Constitutionnel avait commis une forfaiture en prenant le contre pied de la DGE qui avait refusé à raison de prendre les modifications souhaitées par YAW- WALU du département de Dakar. Dans le cadre des investitures, le Conseil Constitutionnel vient d’entériner à tort la décision du ministère de l’intérieur d’invalider la partie suppléante de la liste de BBY et la partie titulaire de la liste de YAW en violation flagrante de la loi électorale qui veut qu’une liste comprenne deux parties, celle des titulaires et celle des suppléants. C’est une jurisprudence à la carte qui inquiète plus d’un, mais qui a l’onction d’une partie de la société civile: celle du pouvoir et celle d’une partie de l’opposition notamment de YAW. Les terroristes du pouvoir et de l’opposition font dorénavant la loi du plus fort contre celle de la république avec la complicité du Conseil Constitutionnel. Le Conseil Constitutionnel, le ministère de l’intérieur, une partie de la société civile, BBY, YAW-WALU et YAW sont embarqués dans le même bateau, celui de la violation de la loi électorale en toute impunité. Les candidats députés sur ces listes doivent démissionner pour ne pas être des députés illégaux d’une part et sauver la république d’autre part. L’adage dit que jamais deux sans trois. Espérons que la troisième violation par le Conseil Constitutionnel ne soit pas celle de la Constitution pour valider un troisième mandat pour le Président Macky Sall. Gare! *EL HADJ NDIAYE DIODIO, INGÉNIEUR TÉLÉCOM,