À Parchin, un site du ministère iranien de la Défense aurait-il été visé par une attaque ? Un jeune ingénieur a été tué mercredi dernier dans ce que Téhéran appelle un « accident » alors que le New York Times parle de son côté d’une attaque menée par des drones.
Le complexe militaire, situé dans la zone de Parchin, à 60 kilomètres au sud-est de la capitale, a été attaqué par des drones kamikazes, affirme un responsable américain contacté par le New York Times. De sources iraniennes, Parchin serait un site militaire très sensible où l’Iran développe des drones. Un site qui avait fait l’opbjet en 2015 d’une inspection de l’AIEA, et qui est soupçonné d’avoir accueilli des essais liés au nucléaire iranien, ce que Téhéran a toujours démenti.
Pour évoquer la mort du jeune ingénieur mercredi, l’Iran évoque officiellement un « incident », mais parle de lui comme d’un « martyr », ce qui laisse peu de doutes sur le fait qu’il s’agisse d’une attaque.
L’existence d’un complexe de recherche sur les drones
Cette attaque n’a jusqu’ici pas été revendiquée, mais le New York Times y voit des similitudes avec des frappes passées d’Israël sur l’Iran et le Liban et insiste sur le fait que le site de Parchin abriterait aussi un complexe de recherche sur les drones, technologie dans laquelle le pays a considérablement progressé ces dernières années.PUBLICITÉ
Israël les considère comme une « menace majeure », car ils peuvent échapper à son système d’interception des missiles, le « dôme de fer ». Selon un responsable militaire israélien interrogé par le journal, le pays investit des ressources considérables pour trouver et détruire ces drones.