La Corée du Nord aura attendu le départ de Joe Biden de la région pour reprendre ses essais de missiles balistiques. Alors que ce dernier a profité de son séjour pour adopter une ligne ferme vis-à-vis de la Corée du Nord, Pyongyang démontre son intention de poursuivre avec son rythme effréné d’essais de missiles depuis le début de l’année.PUBLICITÉ
Quelques heures après le retour de Joe Biden aux États-Unis, la Corée du Nord a salué à sa manière le départ du président américain de la région. Trois projectiles ont été lancé tôt ce mercredi vers la mer du Japon (mer de l’Est comme l’appellent les Sud-coréens). Une provocation d’ampleur vis-à-vis des États-Unis.
Si l’un des essais semble avoir échoué, Pyongyang est parvenu à tester un missile balistique intercontinental et un autre à courte portée. Alors que ce week-end Joe Biden avait affirmé avoir pour seul message à l’égard de Kim Jong-un un simple « bonjour », le leader nord-coréen lui a répondu par des missiles.
Lors du sommet ce samedi entre Yoon Suk-yeol et Joe Biden, les deux présidents ont annoncé l’extension des exercices militaires conjoints et réaffirmé la volonté américaine de défendre le territoire sud-coréen par tous les moyens nécessaires.
Cette 17ème démonstration de force depuis le début de l’année permet à la Corée du Nord d’envoyer un message à Séoul et Washington sans affronter les conséquences qu’auraient engendré un essai alors que Joe Biden se trouvait dans la région.
Reste à voir si Pyongyang souhaite passer à l’étape supérieure dans les provocations. L’armée sud-coréenne a affirmé ce mardi que la Corée du Nord avait terminé les préparations pour ce qui serait son premier essai nucléaire depuis 2017.