La Cour des Comptes révèle des manipulations massives et une trahison des finances publiques
Le rapport de la Cour des Comptes sur la gestion du budget général du Sénégal (2019-2023) dévoile un système de malversations systémiques, qualifiables de haute trahison économique, sous l’ère Macky Sall. Les anomalies constatées, à grande échelle, révèlent une gestion opaque et illégale des deniers publics, sapant la souveraineté financière du pays.
1. Recettes trafiquées et déficit artificiellement minoré
• Rattachements irréguliers : Des recettes ont été illégalement comptabilisées pour réduire artificiellement le déficit budgétaire, masquant la réalité financière du pays.
• Créances fantômes : L’omission délibérée de créances douanières (restes à recouvrer) a faussé l’état des finances publiques, trompant citoyens et partenaires internationaux.
• Opacité fiscale : Aucun rapport sur les dépenses fiscales (avantages accordés aux entreprises) en 2022 et 2023, en violation des règles de l’UEMOA.
2. Dépenses incontrôlées et détournements organisés
• Explosion de la masse salariale : +75 % en 5 ans (1 303 milliards FCFA en 2023), sans justification économique claire.
Transferts opaques : 77 % des dépenses allouées à des entités fantômes (services non personnalisés de l’État), sans personnalité juridique, facilitant des détournements.
Comptes bancaires parallèles : Des comptes comme CAP/Gouvernement ou PDIES ont servi à des décaissements illégaux, hors procédures budgétaires légales, pour un total de 1 000 milliards FCFA.
3. Manipulations des données financières
Écarts frauduleux : Des différences de milliards de FCFA entre les chiffres de la DODP et ceux du TOFE, utilisées pour minorer le déficit réel et présenter une image trompeuse à la communauté internationale.
Affectations hors budget : Des ressources extérieures (dons, prêts) gérées sans contrôle des comptables publics, contournant les lois financières.
4. Une trahison institutionnalisée
La Cour des Comptes accuse une gouvernance en rupture avec la légalité, où ministères, entreprises publiques, banques et hauts fonctionnaires ont collaboré à une dilapidation organisée des fonds publics. Ces pratiques, qualifiées de « violation grave de la confiance nationale », ont appauvri l’État et creusé la dette, hypothéquant l’avenir des Sénégalais.
Conclusion :
Ce rapport confirme une trahison économique systémique sous Macky Sall, où la manipulation des chiffres et le pillage des ressources ont servi à entretenir un mirage de croissance, au mépris du peuple sénégalais. La Cour des Comptes livre un réquisitoire accablant, exigeant des poursuites pour haute trahison contre les architectes de ce système criminel.
wassare