Depuis le lancement de l’opération d’enrôlement des motos de plus de 49cc non immatriculées, plus de 18 000 demandes ont été enregistrées, a annoncé Yankhoba Diémé, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens. Ce chiffre, représentant le total des cartes grises délivrées en 2024, témoigne du succès de cette campagne de régularisation.
Le ministre a souligné l’importance de cette initiative dans un contexte marqué par une recrudescence des accidents de la circulation. Une circulaire a été émise à cet effet, conformément aux recommandations des états généraux des transports.
Certaines régions, telles que Ziguinchor et Kaolack, se distinguent par des taux de régularisation élevés. À Ziguinchor, le taux de rejet des dossiers est limité à 2 %. Cependant, un point préoccupant demeure : le faible taux de retrait des cartes grises.
Yankhoba Diémé a précisé que plusieurs préoccupations des propriétaires de motos ont été prises en compte, notamment le délai d’enrôlement. Bien qu’il ait refusé de prolonger la date limite, il a reconnu les limitations des sites de recensement actuels. Pour remédier à cette situation, une commission itinérante sera déployée dans les régions éloignées afin de faciliter l’accès au processus.
Dans un souci de modernisation et pour répondre aux besoins des jeunes, une plateforme numérique, Bindou.Mitta, a été mise en place. Gratuite et accessible via smartphone, cette plateforme permet aux usagers de réserver leur date d’immatriculation en toute simplicité. Un tutoriel vidéo accompagne les utilisateurs dans cette démarche.
Le ministre a insisté sur l’importance de cette régularisation, non seulement pour des raisons administratives mais surtout pour assurer une meilleure sécurité publique. Selon lui, il n’y a pas d’alternative à cette campagne, essentielle pour l’ordre et la sécurité routière.