Lors du sommet de la Cédéao tenu ce dimanche à Abuja, les chefs d’État ont pris acte de la décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de l’organisation ouest-africaine.
Une transition sous supervision
Le président de la Commission de la Cédéao, Omar Alieu Touray, a été mandaté pour superviser ce processus de retrait. Cette période transitoire permettra de gérer les implications administratives et logistiques, notamment le traitement de la situation des employés contractuels originaires des trois pays concernés, ainsi que le déménagement des agences communautaires situées sur leur territoire.
Un précédent et des négociations en cours
La Commission appliquera les procédures standards en cas de retrait d’un membre, déjà utilisées lors du départ de la Mauritanie en 2000. Toutefois, à la demande du Sénégal et du Togo, des négociations resteront ouvertes avec les autorités des trois pays sahéliens. Les chefs d’État ont accordé un délai supplémentaire de six mois, jusqu’au 30 juillet 2025, pour permettre une éventuelle réflexion et un changement de position avant que le retrait ne devienne effectif.
Ce retrait marque un tournant dans les relations entre la Cédéao et ces trois États membres, avec des implications majeures pour l’avenir de la coopération régionale.
Source: Le Soleil