Depuis mardi, Dakar et plusieurs régions de l’intérieur du Sénégal sont arrosées par des pluies hors saison. Un phénomène météorologique qui rappelle à certains les événements de janvier 2002, où des précipitations exceptionnelles avaient causé des pertes humaines, décimé le cheptel et détruit des hectares de récoltes.
Mor Kébé, prévisionniste à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), se veut toutefois rassurant. Interrogé par L’Observateur, il affirme que la situation actuelle est bien moins préoccupante. « Bien que provoquée par une dynamique atmosphérique similaire, elle n’aura ni l’ampleur ni les conséquences de 2002 », précise-t-il.
Il explique que ces phénomènes entraînent généralement de faibles quantités de pluie dans la région. « En 2002, nous avions enregistré des précipitations extrêmes, accompagnées d’une fraîcheur intense, bien plus marquée que ce que nous observons aujourd’hui », ajoute-t-il.
L’Anacim prévoit un retour à la normale dès ce vendredi. En attendant, l’agence invite les populations à rester prudentes, à se protéger des intempéries, et à veiller à la sécurité du bétail ainsi que des récoltes.