Victime d’une double fracture ouverte au bras lors de l’attaque de la caravane de Pastef à Koungheul, en pleine campagne électorale pour les législatives du 17 novembre dernier, Malick Gakou, leader du Grand Parti et allié du pouvoir, s’est confié ce mardi 10 décembre à L’Observateur.
« Sur le plan physique, je suis encore en convalescence, bien que des douleurs persistantes me rappellent constamment cet épisode malheureux, durant lequel j’ai reçu une pierre et perdu beaucoup de sang », a-t-il déclaré.
Malgré cette épreuve, l’ancien ministre affirme en ressortir psychologiquement plus fort. « Cela m’a surtout renforcé. Ces épreuves nous incitent à redoubler d’efforts pour défendre nos convictions et à ne jamais céder à l’intimidation. Cet événement est une preuve supplémentaire, parmi tant d’autres, des sacrifices que nous consentons dans notre combat pour une démocratie renforcée, un État de droit et le développement harmonieux de notre pays », a-t-il ajouté avec détermination.