Ce jeudi 26 septembre marque la commémoration de l’une des plus grandes tragédies maritimes de l’histoire moderne. Il y a 22 ans, dans la nuit du 26 septembre 2002, le navire sénégalais Le Joola chavirait au large des côtes gambiennes, emportant avec lui la vie de 1 863 personnes. Seulement 64 survivants ont pu être secourus, faisant de ce drame la deuxième pire catastrophe maritime en temps de paix, après celle du Wilhelm Gustloff en 1945.
Le Joola, un ferry reliant Dakar à Ziguinchor, transportait bien plus que sa capacité maximale le jour de son naufrage. La tragédie a plongé le Sénégal dans le deuil, laissant des familles brisées et des communautés endeuillées à travers tout le pays.
Chaque année, le Sénégal se souvient de cet événement tragique à travers des cérémonies et des hommages. Un Musée-mémorial Le Joola a été érigé par l’État du Sénégal sur les berges du fleuve Casamance, au port de Ziguinchor, d’où est parti le navire. Ce lieu de recueillement sert à honorer la mémoire des victimes et à rappeler la gravité de ce drame, en espérant que des leçons ont été tirées pour renforcer la sécurité maritime.
Le naufrage du Joola reste une blessure profonde pour la nation sénégalaise, notamment pour les habitants de la région de la Casamance, qui ont perdu des centaines de leurs proches.
Au-delà des cérémonies de commémoration, cette date rappelle également la nécessité de continuer à améliorer la sécurité des passagers en mer et à sensibiliser les populations aux dangers potentiels. En cette journée, le Sénégal se souvient non seulement des vies perdues, mais aussi de la résilience des familles et de la communauté qui continuent de vivre avec le poids de cette tragédie.
L’héritage du naufrage du Joola est un appel à la vigilance permanente et à une amélioration constante des infrastructures et des mesures de sécurité, afin de garantir que les océans, qui relient et nourrissent les nations, ne deviennent plus jamais le théâtre d’une telle catastrophe.
