Amath Suzanne Camara, militant actif de l’Alliance pour la République (APR), se trouve actuellement en garde à vue suite à son arrestation par la sûreté urbaine hier mercredi. Il est accusé d’avoir tenu des propos constituant une “offense au chef de l’État” et de commettre “un acte de nature à jeter le discrédit sur une institution”, selon des sources de IGFM.
L’arrestation d’Amath Suzanne Camara a été motivée par des déclarations qu’il a faites, jugées offensantes envers le président de la République. Ces propos ont rapidement attiré l’attention des autorités, menant à une enquête diligentée par les forces de sécurité.
Durant son interrogatoire par les enquêteurs, Camara a reconnu la teneur de ses déclarations. Selon le quotidien L’Observateur, il a assumé pleinement ses propos, malgré la gravité des accusations portées contre lui. Ces aveux ont conduit à sa mise en garde à vue, une étape préalable à son éventuel déferrement devant le parquet, prévu pour ce jeudi.
Le cas d’Amath Suzanne Camara illustre les tensions existantes entre les militants politiques et les institutions étatiques, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui s’expriment publiquement sur la scène politique sénégalaise.
Source IGFM
