La quatrième assemblée générale du groupe de travail Femmes, Jeunes et Sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel, section Sénégal, s’est tenue avec succès sous la présidence d’Innocence Ntap Ndiaye, présidente du Haut Conseil du dialogue social. Cette réunion a marqué un tournant décisif dans l’engagement renouvelé pour une participation plus inclusive des femmes et des jeunes dans les processus de décision et de développement de la région.
Dans son allocution d’ouverture, Mme Ndiaye a exprimé son enthousiasme quant à la présence notable de l’Assemblée nationale et du ministère des Forces armées à cette assemblée. Elle a souligné que cette participation était cruciale pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un développement endogène durable. “La question de la participation des femmes et des jeunes est une question d’actualité, surtout face aux nouveaux périls tels que le terrorisme,” a-t-elle déclaré. Elle a également lancé un appel pour une paix sociale durable et une cohésion renforcée tant au niveau national qu’international, en insistant sur l’importance de la collaboration entre les gouvernements et les peuples.
Mme Sophie Ndiaye Sy, présidente du groupe de travail, a mis en avant les réalisations significatives du groupe au cours des 15 dernières années. « Nous avons contribué au renforcement de nombreuses organisations de femmes et de jeunes, et nous avons mené des plaidoyers importants sur les questions de paix et de sécurité », a-t-elle affirmé. Mme Sy a également évoqué l’importance de la résolution 1325 du système des Nations Unies, qui demande l’implication des femmes dans les processus de négociation et les instances de décision.
L’assemblée générale a été l’occasion de discuter des défis actuels et des perspectives d’avenir. Parmi les principaux défis, Mme Sy a mentionné l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la mise en œuvre du plan d’action et la nécessité de redynamiser certaines associations de femmes. Elle a également souligné l’importance de développer un plan d’action national pour la résolution 2250, qui concerne l’implication des jeunes dans les processus de paix et de sécurité.
Les participants ont convenu que la mise en œuvre des politiques publiques devait être inclusive et refléter la diversité de la population. “Il ne s’agit pas seulement de faire du plaidoyer, il s’agit de voir effectivement quelle est la part représentative des jeunes et des femmes dans certaines sphères de l’État,” a insisté Mme Ndiaye. Elle a également appelé à une plus grande prudence et à des choix éclairés pour les jeunes, notamment en ce qui concerne la question de l’immigration irrégulière.
Cette assemblée générale a également permis de réaffirmer l’engagement du groupe de travail à poursuivre ses efforts pour un dialogue inclusif et une participation active des femmes et des jeunes dans les processus décisionnels. “Nous devons travailler avec les partenaires nationaux et internationaux pour renforcer notre collaboration et garantir la mise en œuvre effective des politiques publiques,” a conclu Mme Sy.
Avec un engagement renouvelé et une vision claire pour l’avenir, le groupe de travail Femmes, Jeunes et Sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la paix, de la sécurité et du développement inclusif dans la région.