À l’arène Adrien Senghor, un nom retentissait jusqu’à récemment comme synonyme de succès répété : Boy Faye de l’écurie Door Dooraat. Il s’était distingué en remportant deux fois de suite les compétitions, une prouesse réalisée lors des journées organisées par Soulèye Sagne le 22 octobre 2023 et Doudou Diane le 29 octobre de la même année. En finale, Boy Faye avait brillamment vaincu Saër Ndama puis Pape Marone, affirmant son statut de compétiteur redoutable et respecté.
Cependant, le record de Boy Faye a rencontré un écho cette année avec l’ascension de Général Malika, qui a également remporté deux victoires consécutives à cette même arène. Le 21 avril 2024, lors de la 16ème journée organisée par Amalda, Général Malika a pris le dessus sur Robert de Mbour, capturant ainsi le titre convoité. Poursuivant sur sa lancée, il a récidivé le succès le dimanche 5 mai 2024, couronné à nouveau champion lors de la 17ème journée orchestrée par Thiang Thiang Production.
Ces victoires successives de Général Malika ne font pas seulement écho au palmarès de Boy Faye; elles introduisent également une nouvelle ère de compétition intense à l’Arène Adrien Senghor, stimulant l’intérêt et l’enthousiasme des fans de lutte. Les performances de ces deux athlètes témoignent de la vigueur et de la passion qui animent le sport de la lutte sénégalaise, un sport profondément ancré dans la culture et l’histoire du pays.
Le succès répété de Boy Faye et de Général Malika à l’arène Adrien Senghor soulève une question passionnante sur l’avenir des compétitions dans cette arène emblématique. Avec des talents comme eux, la lutte sénégalaise promet de rester dynamique et imprévisible, offrant aux spectateurs des duels toujours plus captivants.
À mesure que la saison avance, tous les yeux seront rivés sur ces champions, ainsi que sur d’autres étoiles montantes, pour voir qui parviendra à maintenir ou dépasser les standards élevés fixés par ces performances remarquables. Les défis à venir promettent de captiver les fans et de continuer à enrichir l’héritage de l’arène Adrien Senghor.
