Dans une initiative majeure pour promouvoir l’intégration régionale et le développement économique, une réunion clé s’est tenue à Dakar pour faire avancer le projet de navigation sur le fleuve Sénégal. Ce projet ambitieux, jugé prioritaire pour l’organisation régionale, vise à rendre le fleuve pleinement navigable et à faciliter ainsi l’intégration des peuples du bassin.
La réunion a fait suite à des décisions cruciales prises lors du conseil des ministres à Bamako en janvier dernier, où les étapes essentielles du projet ont été définies. Une des résolutions majeures de ce conseil concernait la mobilisation de financements pour une phase rapide d’exécution des travaux, évalués à 35 milliards de francs.
Contrairement aux pratiques habituelles, les États riverains ont opté pour une autofinancement initial, plutôt que de dépendre exclusivement des financements étrangers, malgré l’intérêt marqué de plusieurs bailleurs de fonds internationaux. Cette décision illustre un engagement fort des gouvernements locaux à prendre en main le développement économique et l’intégration régionale sans délai.
La réunion de Dakar regroupait des représentants des ministères de l’Économie et des Finances des pays concernés, soulignant l’importance de cette phase du projet. L’objectif était clair : évaluer les progrès accomplis et planifier les prochaines étapes nécessaires pour la réalisation du projet. Les discussions visaient également à accélérer le processus de mobilisation des fonds nécessaires.
L’espoir exprimé par les participants était que, d’ici la fin de la réunion, les fonds nécessaires seraient entièrement sécurisés et que le projet entrerait dans une phase opérationnelle rapide. Ce projet ne représente pas seulement une avancée en termes d’infrastructure mais aussi un pas significatif vers une intégration plus poussée des nations du bassin du fleuve Sénégal.
La réussite de ce projet pourrait devenir un modèle de coopération régionale et de développement économique autonome, soulignant l’importance de l’autofinancement dans les grands projets d’infrastructure en Afrique de l’Ouest.