Grève des chauffeurs de taxi clandestins à Guédiawaye : Un cri de détresse contre la répression et la corruption

Les rues animées de Guédiawaye ont été le théâtre d’une mobilisation inhabituelle hier, alors que plusieurs chauffeurs de taxi clandestins ont été arrêtés. En réponse à ces mesures répressives et à la “corruption policière” qu’ils estiment entraver leur activité, ces chauffeurs ont déclenché une grève hier mardi.

Réunis devant le commissariat de Wakhinane-Nimzatt, les chauffeurs ont exprimé leur mécontentement face aux pressions constantes des forces de l’ordre et aux abus perpétrés à leur encontre. Cette action a paralysé une partie du réseau de transport informel de la ville, obligeant certains citoyens à rechercher des alternatives pour leurs déplacements quotidiens.

Les chauffeurs de taxi clandestins affirment que cette grève est leur dernier recours pour attirer l’attention sur les difficultés croissantes rencontrées dans l’exercice de leur métier. Ils dénoncent les obstacles à la régularisation de leur activité et appellent à des réformes pour mettre fin à cette situation insoutenable.

Cette mobilisation soulève des questions importantes sur la réglementation du secteur du transport et la manière dont les autorités gèrent la question des taxis clandestins. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontés ces travailleurs informels et la nécessité d’adopter des mesures plus inclusives pour résoudre ce problème.

La grève des chauffeurs de taxi clandestins à Guédiawaye met en évidence l’urgence d’une action gouvernementale pour trouver des solutions durables qui répondent aux besoins de tous les acteurs du secteur du transport, tout en assurant la sécurité et le bien-être de la population.

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