Dans une période marquée par des tensions croissantes et à l’approche d’événements clés tels que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, et l’incertitude entourant les élections présidentielles, le Sénégal se trouve à un carrefour critique de son histoire. Actions Républicaine, en sa qualité de vigie citoyenne, a exprimé une forte opposition aux récentes décisions prises par le président de la république, notamment concernant l’amnistie et l’organisation des élections, lors d’une conférence de presse tenue le Samedi 2 Mars 2024 à l’hôtel Relais à Fann.
La proposition d’une loi d’Amnistie générale, couvrant les manifestations et les violences politiques survenues entre 2021 et 2024, est particulièrement contestée. Selon Actions Républicaine, cette loi, qualifiée d'”Amnistie de la Honte”, constitue un déni de justice sociale et s’inscrit dans une logique de compromission face à l’exigence d’un Sénégal juste et transparent. Cette initiative est perçue comme une tentative de blanchir des actes criminels sans offrir de véritable processus de réconciliation nationale ou de justice pour les victimes.
La conférence a également mis en lumière les critiques à l’égard des médias internationaux, accusés de déformer la réalité sénégalaise pour servir des intérêts géostratégiques étrangers, en particulier dans le contexte de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières du pays.
Le Mouvement Actions Républicaines a par ailleurs condamné l’attentat au couteau dont a été victime la journaliste Maïmouna Ndour Faye, y voyant le résultat d’une incitation à la haine et à la violence par des responsables politiques. Cette attaque est décrite comme un acte de barbarie qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire.
En conclusion, Actions Républicaine appelle les députés, tant de la majorité que de l’opposition, à rejeter la loi d’amnistie proposée, la considérant comme une menace pour la République et un blanc-seing donné à l’impunité. Le mouvement souligne l’importance de la vérité et de la justice pour les victimes des violences, avant toute discussion sur le pardon et la réconciliation nationale.
Cette prise de position forte de la part d’Actions Républicaine souligne la nécessité d’un dialogue inclusif et responsable pour naviguer dans cette période difficile, avec pour objectif ultime la préservation de l’intégrité de la République et le bien-être du peuple sénégalais.