Rose Wardini, candidate à l’élection présidentielle du 25 février, a été placée en garde à vue suite à des accusations d’infractions diverses. Libération rapporte que les charges retenues contre elle comprennent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, l’inscription sous une fausse qualité, et l’inscription tendant à dissimuler une incapacité (L91 du Code électoral), ainsi que la souscription à une déclaration inexistante sur son inéligibilité et sur sa présence sur une liste (L102 du Code électoral).
La convocation de Rose Wardini à la Division des investigations criminelles (Dic) fait suite à la polémique autour de sa double nationalité sénégalo-française. Devant les enquêteurs, Rose Wardini a affirmé avoir renoncé à sa nationalité française, condition nécessaire pour être candidat à la présidence au Sénégal, où la double nationalité est interdite. Cependant, les enquêteurs ont obtenu confirmation auprès du Consulat de France que son nom figurait encore sur le fichier électoral français jusqu’au vendredi 2 février.
Selon les informations obtenues, Rose Wardini aurait récemment effectué le trajet Dakar-Paris en utilisant son passeport français, ce qui a renforcé les soupçons des enquêteurs. La source indique également que la candidate a acquis la nationalité française grâce à son ex-époux, un ressortissant français.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’éligibilité de Rose Wardini et pourrait avoir un impact significatif sur sa candidature à la présidence du Sénégal.
