Le parti FDS-Les Guélewaars a finalement décidé de se retirer du dialogue national initié par le Président Macky Sall et prévu les 26 et 27 février 2024. Les membres de cette formation politique ont justifié leur prise de position en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une “manœuvre périlleuse” qui risque de compromettre les principes démocratiques du pays.
Initialement en faveur du dialogue, le parti explique son revirement en soulignant que la décision du Président Sall de reporter l’élection présidentielle du 25 février a été balayée par le Conseil constitutionnel, qui a rejeté les raisons invoquées telles que la double nationalité, les suspicions de corruption au sein du Conseil constitutionnel, et les exclusions des listes électorales.
Les membres du parti FDS-Les Guélewaars appellent le Président à respecter la décision du Conseil constitutionnel, fixer la date de la présidentielle rapidement et garantir un scrutin libre et transparent. Ils soulignent que l’État de droit est essentiel à la démocratie et à la légitimité gouvernementale, exhortant le Président à se conformer aux principes constitutionnels.
En outre, le parti demande la libération immédiate de personnalités politiques emprisonnées, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, soulignant l’importance de protéger la démocratie et la souveraineté du pays après le 2 avril, date à laquelle le Président ne sera plus en fonction.