Selon des informations provenant de Source A, la question du parrainage électoral a pris une tournure délicate pour le Pastef, et notamment pour Bassirou Diomaye Faye, qui se voit maintenant confronté à la nécessité de régulariser plus de 4 000 parrains pour accéder au second tour.
Initialement, l’idée était que le numéro 2 du Pastef, Bassirou Diomaye Faye, soit parrainé par des élus, avec la conviction que sa candidature avait plus de chances de succès que celle du leader du parti, Ousmane Sonko, jugé et condamné. Cependant, selon Source A, les plans ont été contrecarrés par la Direction générale des élections (DGE), qui aurait refusé de remettre les fiches de parrainages au maire de Ziguinchor.
Face à cette situation, le Pastef aurait dû choisir Bassirou Diomaye Faye pour le parrainage citoyen, un choix risqué selon Source A. De plus, le parti, qui compte désormais seulement 23 députés, aurait été confronté à l’obligation de choisir entre ses deux candidats pour le parrainage par les élus, une situation délicate à gérer.
En revanche, d’après Enquête, d’autres députés auraient été utilisés pour parrainer la candidature de Habib Sy, avec le soutien d’autres partis au sein de Yewwi Askan Wi (Yaw). Habib Sy fait partie des neuf candidats admis d’office à l’épreuve du parrainage.
Ainsi, les choix tactiques du Pastef dans le processus de parrainage électoral sont maintenant scrutés de près, avec la nécessité pour Bassirou Diomaye Faye de relever le défi de régulariser un grand nombre de parrains pour espérer accéder au second tour.