La famine à Gaza est “imminente”, alors que les habitants font face aux “niveaux les plus élevés d’insécurité alimentaire jamais enregistrés”, déclare le chef de l’aide de l’ONU.

Citant un bilan de décès de dizaines de milliers de personnes, des attaques contre des installations médicales et le manque d’hôpitaux fonctionnels, Griffiths a déclaré dans un communiqué publié vendredi que Gaza était devenue “un lieu de mort et de désespoir”.

“L’espoir n’a jamais été aussi insaisissable”, a-t-il ajouté.

Une catastrophe de santé publique se déroule alors que des maladies infectieuses se propagent dans des abris surpeuplés et que les égouts débordent, a déclaré Griffiths, ajoutant qu’environ 180 femmes palestiniennes “accouchent chaque jour au milieu de ce chaos”.

“Gaza est simplement devenue inhabitable. Ses habitants sont témoins de menaces quotidiennes pesant sur leur existence même, tandis que le monde regarde”, a déclaré Griffiths dans le communiqué publié par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

Des dizaines de milliers de Palestiniens sont décédés depuis le lancement de la guerre d’Israël contre le Hamas à Gaza, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas, et jusqu’à 1,9 million de personnes ont été déplacées depuis le début de la guerre, selon l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA). Israël a lancé la guerre en réponse à la campagne meurtrière du Hamas le 7 octobre, au cours de laquelle environ 1 200 personnes ont été tuées et plus de 200 prises en otage.

“Pendant ce temps, les attaques à la roquette sur Israël se poursuivent, plus de 120 personnes sont toujours retenues en otage à Gaza, les tensions en Cisjordanie sont à leur comble, et le spectre d’une nouvelle débordement régional de la guerre se profile dangereusement”, a déclaré Griffiths, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence de l’ONU.

Les jeunes enfants encourent des risques élevés de malnutrition sévère à mesure que les conditions de famine s’aggravent, selon l’UNICEF. Des survivants qui ont parlé à CNN depuis la ville méridionale de Rafah ont déclaré que des nécessités de base comme les fruits et légumes sont devenues inabordables.

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