Malgré les recours déposés par ses représentants, le Conseil constitutionnel a définitivement invalidé la candidature d’Ousmane Sonko pour l’élection présidentielle de 2024. La décision rendue hier s’appuie sur un arrêt du 4 janvier 2024, transmis par la Cour suprême, qui a rejeté le pourvoi d’Ousmane Sonko dans l’affaire Prodac.
Selon cet arrêt, Ousmane Sonko a été définitivement condamné à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis, rendant ainsi sa candidature inéligible pour une durée de 5 ans, en vertu de l’article L.30 du Code électoral. C’est sur cette base que les “Sages” du Conseil constitutionnel ont jugé irrecevable la candidature de Sonko.
En plus de la condamnation, le Conseil constitutionnel a également évoqué l’absence de fiches de parrainages et de l’attestation de versement de la caution dans le dossier de Sonko. Cependant, ils ont souligné que ce fait ne pouvait pas lui être reproché, car il était indépendant de sa volonté.
L’argument principal du Conseil constitutionnel repose ainsi sur l’inéligibilité découlant de la condamnation, énoncée dans l’arrêt de la Cour suprême. Cette décision a des implications significatives sur le paysage politique sénégalais, écartant l’un des candidats majeurs de la course présidentielle à venir.