Dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’Abdou Diaw à la Sogas lundi dernier, Abdou Mb., le présumé dépeceur, a avancé une justification controversée en affirmant que sa victime aurait courtisé son épouse. Une allégation rapidement contestée par la première épouse du défunt, jetant un éclairage troublant sur cette affaire tragique.
Maïmouna Mbengue, la première épouse du regretté Abdou Diaw, s’est exprimée avec indignation face à cette accusation infondée. Selon elle, le meurtrier a tenté de salir la mémoire de son mari en prétendant que ce dernier aurait eu une relation inappropriée avec son épouse. Une affirmation qualifiée de mensongère et délibérément diffamatoire par Maïmouna.
«Le meurtrier a tué notre mari une deuxième fois en soutenant à l’enquête qu’il le soupçonnait d’entretenir une relation coupable avec sa femme», a dénoncé Maïmouna Mbengue lors d’une rencontre avec L’Observateur, qui s’est rendu au village de Abdou Mb., Ballodji.
Maïmouna a ajouté avec conviction : «Il ne dit pas la vérité. Mon défunt mari n’a jamais fait de telles bassesses. Je sais que nous ne nous remettrons jamais de cette épreuve difficile. J’ai vécu 20 ans avec mon défunt mari, il n’a jamais causé du tort à son prochain. Nous réclamons justice.»
Cette controverse souligne l’importance cruciale de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce meurtre. La quête de justice et de vérité demeure au cœur de cette affaire, avec la première épouse du défunt insistant sur l’intégrité de la mémoire de son mari.
