Après l’annonce de la radiation présumée d’Ousmane Sonko des listes électorales, son avocat, Juan Branco, a réagi pour apporter des précisions.
Lundi, la presse a relayé l’annonce de la notification de la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales, accompagnée de la diffusion d’un document sur les réseaux sociaux. Toutefois, Juan Branco, l’avocat de Sonko, a déclaré que son client n’a pas reçu de notification officielle de radiation, comme l’exigent les articles L.40 et L.41 de la loi électorale.
L’avocat a précisé que, jusqu’à présent, Ousmane Sonko n’a pas été informé de l’existence d’une décision de radiation, qui, selon la loi, doit être dûment notifiée, que ce soit à sa dernière résidence ou en personne.
Juan Branco a souligné que si une telle décision existe, son absence de notification empêche les délais de recours de s’écouler, préservant ainsi l’éligibilité de Sonko. Il a averti que la mise en œuvre de la radiation sans notification constituerait une illégalité flagrante, relevant de la persécution selon le Statut de Rome.
L’avocat a appelé le gouvernement à informer directement Ousmane Sonko de sa décision pour garantir le respect des droits de chacun. De plus, il a noté que le décret spécifiant les modalités pratiques des radiations d’office, tel que prévu par la loi, n’a jamais été publié, remettant ainsi en question la base légale de ces radiations.
Juan Branco a insisté sur le fait que, du point de vue du droit, son client ne peut pas être radié d’office, car aucune des procédures judiciaires engagées contre lui n’a abouti à une condamnation définitive. Il a également souligné que la contumace de Sonko a été annulée au moment de son arrestation.