Après sa déception de ne pas avoir obtenu l’organisation de la CAN 2027, le Sénégal a rapidement tourné son regard vers l’édition de 2029, selon les informations d’Afrikfoot.
Mercredi, malgré un dossier de candidature qualifié d'”incroyable” et “impressionnant” par le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, le Sénégal a été écarté de l’organisation de la 36e édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Cette opportunité a été attribuée au Kenya, à l’Ouganda et à la Tanzanie, qui avaient présenté une candidature conjointe. En réaction à cette décision de la CAF, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, a laissé entendre que le Sénégal visait désormais l’organisation de la CAN en 2029.
Le Sénégal n’a pas dit non mais…
Le trio d’Afrique de l’Est qui abritera de ce fait la première CAN de son histoire a été plébiscité eu égard, notamment, à la volonté de la CAF d’appliquer une rotation de la domiciliation de l’événement entre les pays du continent, et grâce à l’engagement décisif des présidents William Ruto (Kenya), Yoweri Museveni de l’Ouganda, et Samia Suluhu épouse Ameir de la Tanzanie.
Depuis, les spéculations allaient bon train quant à une potentielle candidature du Sénégal en vue d’accueillir la compétition en 2029. Interrogé à ce sujet, le président de la FSF Augustin Senghor, n’a pas fermé la porte. Celui qui assume par ailleurs les fonctions de premier vice-président de la CAF a toutefois signifié qu’il fallait le feu vert préalable du gouvernement.
“Ce serait une bonne chose de revenir en compétition pour 2029 mais pour cela, il faut une décision des autorités”, a-t-il déclaré mercredi au Caire, après l’officialisation des pays hôtes des CAN 2025 et 2027. Pour rappel, c’est le Maroc qui a été désigné pour tenir l’édition 2025. Pour l’heure, le processus de candidature à l’organisation de la CAN 2029 n’est pas encore ouvert.
Des spécialistes parlent également d’une coorganisation Sénégal-Guinée-Mauritanie ou Sénégal-Gambie-Mauritanie. Ce qui serait un atout majeur pour cette région de l’Afrique de l’Ouest.