Le parti Pastef a été officiellement dissous le lundi 31 juillet, en réponse au placement sous mandat de dépôt de son président, Ousmane Sonko, qui fait face à des accusations, notamment pour appel à l’insurrection. La décision de dissolution a été prise par le ministère de l’Intérieur et a été notifiée aux Patriotes le jeudi.
Selon les informations rapportées par Libération, la notification a été remise à Birame Soulèye Diop, vice-président du parti et également président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Birame Soulèye Diop est le déclarant officiel du parti Pastef, ce qui a rendu cette notification appropriée. La décision de dissolution a été communiquée à Birame Soulèye Diop par la Sûreté urbaine (SU).
Cette mesure intervient après une période de tensions politiques et de contestation dans le pays. La mise en détention du président du parti, Ousmane Sonko, a suscité des réactions et des interrogations au sein de la population. Le parti Pastef, en tant qu’entité politique, est désormais dissous, ce qui aura sans aucun doute un impact sur la scène politique du pays.
Il est essentiel de suivre attentivement l’évolution de la situation et les réactions du public suite à cette décision. La stabilité politique et sociale du pays est d’une importance capitale, et les autorités devront faire preuve de transparence et de respect des droits pour assurer une résolution pacifique des tensions en cours.