Syndicat des Enseignants du Sénégal dénonce les lenteurs gouvernementales dans le secteur de l’éducation

par Wassare News
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Le Bureau Exécutif national du Syndicat des Enseignants du Sénégal (SAEMSS) s’est réuni aujourd’hui au Centre de Formation Professionnelle et Technique (CFPT) Sénégal Japon pour évaluer les développements syndicaux de l’année scolaire précédente et anticiper sur la rentrée prochaine. Lors de ce point de presse, le SAEMSS a exprimé des préoccupations majeures concernant la mise en œuvre des engagements gouvernementaux et la formation des enseignants.

Le syndicat a fermement dénoncé les retards persistants dans la réalisation des promesses gouvernementales, notamment en ce qui concerne la révision du statut des décisionnaires, la formation diplômante des enseignants, l’accès aux prêts au logement et aux parcelles, ainsi que les réformes dans le domaine de la Formation Professionnelle et Technique.

Le SAEMSS a exprimé son mécontentement quant à la révision du statut des décisionnaires, déplorant le manque de progrès dans la signature du décret 74-347 du 12 avril 1974 modifié et la question de la rétroactivité. En ce qui concerne la formation diplômante des enseignants, le syndicat a mis en évidence plusieurs problèmes, dont le retard dans le lancement des sessions de formation pour divers groupes d’enseignants, les quotas limités pour les mises en stage et les confusions dans le ciblage des enseignants.

De plus, le SAEMSS a condamné les obstacles administratifs résultant du retrait des habilitations des bureaux relais PAMA, responsables de la production des projets d’avancement, ainsi que les restrictions dans le dépôt des dossiers administratifs des enseignants.

Le syndicat a prévenu le gouvernement qu’il ferait de la question des décisionnaires sa principale priorité à la rentrée prochaine si des solutions ne sont pas rapidement apportées pour résoudre ces problèmes. Le SAEMSS a également mis en garde contre tout retard ou exclusion dans le cadre de la formation diplômante des enseignants, soulignant que cette formation est un droit énoncé par la loi 61-33 du 15 juin 1961.

En conclusion, le SAEMSS a rappelé au gouvernement que l’éducation sénégalaise doit rester au cœur de ses priorités. Le syndicat a réaffirmé son engagement à lutter pour le progrès social et la revalorisation de la profession enseignante, tout en invitant l’opinion publique nationale et internationale à être attentive à ces enjeux.

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