La tenue de la rentrée universitaire en présentiel pour le mois d’octobre a été le point central de la réunion de la section de Dakar du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES), qui s’est tenue vendredi dernier. Dans le but d’assurer une reprise des cours réussie, les membres du syndicat ont énoncé plusieurs conditions essentielles.
Parmi ces exigences, le journal L’AS rapporte dans un communiqué du SAES, figure en tête le “parachèvement des chantiers en cours” ainsi que la “mise en conformité des bâtiments non encore réceptionnés” qui présentent des défauts de fabrication manifestes. Ils ont également insisté sur la “réhabilitation ou reconstruction des bâtiments saccagés” lors des incidents survenus à l’UCAD le 1er juin dernier.
Le syndicat souligne également son refus de lier le fonctionnement du campus pédagogique aux œuvres universitaires. Dans une perspective similaire aux grandes universités mondiales, le SAES estime que la dimension pédagogique devrait être dissociée de la dimension sociale. David Célestin Faye, secrétaire général du syndicat, affirme dans les colonnes de L’AS : “Le social ne doit plus continuer à tenir en otage le pédagogique à l’UCAD.”
Ces conditions posées par le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur soulignent l’importance accordée à un environnement d’apprentissage adéquat et à la séparation des aspects pédagogiques et sociaux au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). La prise en compte de ces exigences jouera un rôle crucial dans la préparation et le déroulement de la rentrée universitaire, en garantissant des conditions optimales pour les étudiants et les enseignants.