PRISE EN CHARGE DES FILLES ET FEMMES HANDICAPÉES DANS LE CODE DE LA FAMILLE Le CF/FSAPH partage avec les acteurs le contenu des articles 193 et 196

 

Le Comité des Femmes de la Fédération Sénégalaise des Associations de Personnes Handicapées le CF/FSAPH tient beaucoup au respect des droits des femmes et filles et à la lutte contre les discriminations dont elles sont victimes particulièrement celles en situation de handicap et ceci est inscrit dans sa vision « Face à la double vulnérabilité des filles et femmes handicapées et aux discriminations dont elles sont victimes, nous aspirons à un monde plus équitable, plus solidaire et plus inclusif où nos droits sont respectés ». Ce mercredi dans le cadre du quatrième plan annuel de travail (PTA 4) du projet VLF /CECI Sénégal dont le CF/FSAPH est partenaire, le CF/FSAPH a organisé un atelier de sensibilisation et de plaidoyer sur la prise en charge des femmes et filles handicapées dans le code de la famille à travers les articles 193 et 196 pour mieux outiller et renforcer les membres sur la défense de leurs droits dans la société C’est une activité qui contribue au résultat R 1300: « Efficacité accrue des réseaux d’OSC/F à promouvoir et défendre les droits des F/F et l’E/S à travers l’élaboration, l’amendement et la mise en œuvre de lois et politiques sexospécifiques ».
A l’en croire Mme Ndeye Fatou Diop, gestionnaire administrative et financière, cette rencontre permet de partager le contenu des articles et amener les participants à identifier des actions de plaidoyer relatives aux articles 111 et 196 pour la révision du code de la famille. « Au Sénégal les femmes et filles sont souvent victimes de violences et le code de la famille censé les protéger dispose aussi certains articles qui souvent loin de les protéger. Cette situation est beaucoup plus accentuée chez les femmes et filles handicapées à cause de leur double vulnérabilité. Parmi ces difficultés dont sont victimes les femmes et jeunes filles on peut citer l’âge précoce du mariage et le refus de paternité qui consiste pour le père, à ne pas accomplir les formalités propres à reconnaître l’enfant né ou à naître.
Avec le projet Voix et Leadership des Femmes une campagne nationale d’Information d’Education et de Communication sur les stratégies de plaidoyer des réseaux d’organisations de la société civile de femme. Trois thèmes ont été retenus pour les actions de plaidoyer dont les articles 111 du code de la famille relatif à l’âge légal du mariage chez la jeune fille, l’article 196 du code de la famille relatif à l’interdiction de la recherche de paternité. Ces articles constituent une violation flagrante des droits de femme et de l’enfant », a-t-elle soutenu.
Elle indique ainsi qu’un plan de plaidoyer pour lutter contre les mariages précoces et aussi sur la prise en charge des femmes et filles vivant avec un handicap par rapport aux articles 111 et 196 est élaboré.

Related posts

Bassirou Diomaye Faye et Vladimir Poutine s’engagent pour renforcer la coopération et la paix internationale

Ameth Suzanne Camara libéré : le juge accorde la liberté provisoire après trois mois de détention

Les Associations Sportives et Culturelles rejettent la programmation des matchs de Navetanes à 14 heures