Suite au placement sous mandat de dépôt de Ousmane Sonko et à la mesure décrétant la dissolution de Pastef par l’État du Sénégal, le parti politique a émis sa réaction officielle. Dans un communiqué de presse, Pastef affirme n’avoir pas encore reçu de notification concernant la mesure administrative qui aurait conduit à sa dissolution et déclare qu’elle attaquera cette décision par les voies légales, la qualifiant d’illégale et de “d’illégalité flagrante”.
Le parti soutient que pour eux, le décret de dissolution émis par Macky Sall est un “non-événement” et met l’accent sur l’importance de la participation d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle. Pastef rappelle que lors des élections précédentes, le parti n’a jamais concouru sous sa propre bannière, mais plutôt sous d’autres appellations telles que “Ndawi Askan Wi” en 2017, “Sonko Président” en 2019 et “Yewwi Askan Wi” en 2022.
En ce qui concerne le placement d’Ousmane Sonko sous mandat de dépôt, Pastef estime que Macky Sall cherche à entraîner tout le Sénégal dans sa chute, considérant que le peuple s’est déjà opposé à sa troisième candidature illégale. Le parti accuse l’actuel chef de l’État d’ouvrir “les vannes du chaos” en emprisonnant, selon eux, sous des motifs fallacieux, leur principal opposant, Ousmane Sonko.
Cette situation politique tendue suscite des inquiétudes concernant la stabilité et l’avenir du pays, et la réaction de Pastef montre la ferme opposition du parti aux mesures prises par l’État à l’encontre de leur leader emblématique. La situation reste donc tendue et incertaine, avec des implications importantes pour la scène politique sénégalaise.
