L’affaire impliquant des membres du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (Gign) dans un trafic de faux-billets fait les gros titres depuis hier mercredi. Les deux gendarmes incriminés ainsi que leurs complices ont été inculpés et placés en détention préventive.
Les deux membres du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (Gign) qui ont été liés à un trafic de faux-billets ont été incarcérés hier. Leurs charges incluent association de malfaiteurs, trafic intérieur et blanchiment de capitaux, comme révélé par L’Observateur qui avait d’abord rapporté l’affaire.
Dans son édition de ce jeudi, Libération a revisité le déroulement de l’enquête, notant que les investigations ont conduit à l’interpellation d’un individu du nom de L. Gomis, originaire de Niaguis. Celui-ci a été arrêté en flagrant délit à Terrou Saly, alors qu’il avait un rendez-vous avec les deux membres du Gign. Les enquêtes ont par la suite révélé que L. Gomis avait deux complices, tous deux des gendarmes en service au Gign, dont les cartes professionnelles avaient été égarées dans leur fuite.
Suite à l’arrestation de L. Gomis, les deux gendarmes complices se sont enfuis, alertant ainsi les enquêteurs sur leur implication. Le Général Moussa Fall, Haut commandant de la gendarmerie et Directeur de la Justice militaire, a été informé de la situation. Face à la gravité des faits, il a exigé que la loi soit appliquée avec rigueur, comme l’a souligné Libération. Les deux membres du Gign ont par la suite été appréhendés à Dakar et placés sous la garde de la Brigade de recherches de Mbour.