Le leader politique sénégalais Ousmane Sonko a annoncé qu’il a quitté le territoire national pour la première fois depuis deux ans et trois mois. Il a déclaré qu’il avait fait escale en Gambie lors de son voyage vers Ziguinchor.
Sonko a également rappelé que la mesure de mise sous contrôle judiciaire avait pris fin avec la fin de l’instruction. Cependant, il a accusé le juge du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo, de refuser de lui restituer ses documents de voyage de manière illégale.
Le leader politique a dénoncé la justice inique et les ordres politiques auxquels il faisait face. Il a appelé à la désobéissance et considéré la résistance comme un droit.
Cette situation survient dans un contexte tendu au Sénégal, où Ousmane Sonko est devenu une figure controversée après avoir été accusé de viol. Sonko a nié les accusations portées contre lui et a dénoncé une conspiration politique visant à le faire taire. La controverse a suscité des manifestations de soutien à travers le pays.
Cependant, les autorités sénégalaises ont intensifié la répression contre les partisans de Sonko, ce qui a suscité des critiques de la part de groupes de défense des droits de l’homme. Les partisans de Sonko ont également dénoncé la partialité de la justice, affirmant que les poursuites contre lui étaient politiquement motivées.
Dans ce contexte, le voyage de Sonko en Gambie suscite des interrogations quant à ses intentions et à l’impact qu’il pourrait avoir sur la situation politique au Sénégal.