Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Pape Malick Ndao a présidé, ce mercredi, la cérémonie d’ouverture du forum d’affaires « Agri-agro » axé autour de la souveraineté alimentaire, il a signalé que l’heure est à la mise en place des projets identifiés. Une rencontre qui a vu la participation de 40 entreprises françaises et des acteurs du secteur privé national, qui vont échanger et « s’entretenir » avec le monde agricole, surtout sur « la problématique du financement de l’agriculture ». Une occasion pour rappeler les efforts des financements additionnels du gouvernement pour le compact national pour l’agriculture en vue d’assurer la souveraineté alimentaire du pays. « En janvier dernier le Sénégal a présenté son compact pour l’agriculture lors du sommet africain des chefs d’Etat sur la souveraineté alimentaire, organisé à Diamniadio. Ce compact d’un coût de 1592 milliards de francs CFA a été financé en partie séance tenante par la BAD [Banque afrcaine de développement] pour un 1 milliard d’euros. Nous sommes en train de mettre en place les projets déjà identifiés dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage », a-t-il soutenu.
Cette rencontre de trois jours est organisée conjointement par l’ambassade du Sénégal en France et l’ambassade de France au Sénégal en relation avec le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) autour de la souveraineté alimentaire au Sénégal et des entreprises françaises.
« Maintenant le financement restant, nous sommes en train de le rechercher autour d’autres partenaires et c’est heureux que nous ayons reçu (…) un groupe d’entreprises françaises qui vont voir comment elles peuvent participer dans le financement pour combler le gap de ce grand compact », a-t-il indiqué.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire considère que « le compact [pour l’agriculture] est un défi vers la souveraineté alimentaire », un objectif fixé à l’horizon 2028.
« Nous voulons être autosuffisants ou souverains sur les produits de base, notamment le riz, le maïs, le lait, la viande et le poisson et c’est possible’’, a-t-il insisté, révélant qu’il s’agit de ‘’tout mettre en œuvre pour une transformation structurelle de l’économie sénégalaise en vue d’atteindre dans les meilleurs délais la souveraineté alimentaire. Depuis l’accession du président Macky Sall au pouvoir en 2012 la hausse considérable des investissements s’est traduite par une augmentation inédite des productions et un engagement fort du secteur privé », dira-t-il.