Le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération a tenu, ce mardi, un atelier de validation de diagnostic du rapport d’évaluation de la deuxième phase du PSE(Plan Sénégal Emergent) 2019-2023. Une rencontre qui a enregistré la participation de l’administration, la société civile, le secteur privé, les partenaires au développement et les collectivités territoriales. Les participants répartis en 4 commissions ont eu à travailler, pendant deux mois, au cours de 20 ateliers organisés. Ce qui entre dans le cadre de définir, de façon consensuelle, les choix stratégiques à moyen terme aptes à lever les contraintes relatives au capital humain, à la protection sociale et au développement durable, afin d’inscrire le Sénégal sur la trajectoire de l’Emergence. Une occasion pour Monsieur Mouhamadou Bamba Diop, Directeur de la Planification et des Politiques Économiques, au Ministère de l’Economie de saluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du PSE et des contraintes identifiées.
Les progrès accomplis ont pour nom le bond du taux de croissance obtenu, aux cours de ces 10 dernières années, celui oscille entre 5 à 6 % alors qu’avant 2014, le taux de croissance tournait autour de 3 %.
Selon lui, le Sénégal a doublé son taux de croissance économique matérialisé par une progression du revenu « par tête par habitant » qui a connu aussi une progression de 25% entre 2014 et 2023.
Au plan social, les comptes sont aussi bons. L’affirmation vient de Mouhamadou Bamba Diop qui en veut entre autres preuves, une espérance de vie de plus de 68 ans.
Ce résultat, dit-il, témoigne, les efforts que le Gouvernement a eu à faire ces 10 dernières années pour renforcer l’offre en matière d’infrastructures hospitalières et la qualité du personnel.
En outre, le Sénégal est sur la bonne voie en matière d’extension du réseau des autoroutes et l’expansion de la couverture des besoins en électricité. Aujourd’hui, plus de localités bénéficient de l’électricité qu’il y a de cela quelques années. Des centaines de villages sont sortis des ténèbres. Mais la restauration de l’équité ne concerne pas uniquement ce secteur car des écoles ont été construites dans des villages, les plus reculés du Sénégal.
« Des écoles ont été construites dans les zones les plus reculés du pays. Ce qui a permis l’accès à l’éducation pour tous », a noté le Directeur.
Toutefois, il souligne que près de 200 contraintes ont été identifiées par les commissions. Parmi ces contraintes, il a cité les faibles ressources dédiées aux collectivités territoriales et la faible implication du secteur privé dans le développement économique et social.
C’est pour cela qu’il a invité l’Etat à renforcer les collectivités territoriales en les dotant davantage de moyens et en soutenant davantage les collectivités territoriales en matière de création de richesse et d’emplois.
Rappelons que les contraintes identifiées ont, par ailleurs, été passées en revue à travers un exercice de hiérarchisation, grâce à une méthodologie et une approche systémique. La levée de ces contraintes passe par des propositions de stratégie pertinentes pour les adresser de façon optimale.