La Banque islamique de développement (BID) a tenu, ce jeudi, un atelier d’évaluation du Programme régional de la chaîne de valeur riz (PRCVR). Une manière d’évaluer les progrès de la mise en œuvre de la phase 1 du programme et d’identifier les conditions de son exécution dans les pays bénéficiaires. A l’en croire Monsieur Pape Malick Ndao, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, la filière riz occupe une place importante dans la stratégie nationale de souveraineté alimentaire du Sénégal et ce projet est venu à son heure.
« Le Sénégal va présenter son programme de mise en œuvre et nous allons relever toutes les difficultés et contraintes rencontrées dans l’élaboration de ce programme », a-t-il soutenu en rappelant une diligence des acteurs présents à cet atelier pour pouvoir rectifier les erreurs.
La délégation de la Guinée, un des pays bénéficiaires de la phase 1, a relevé la situation particulière dans ce pays, où il y a un retard (…) persistant. Pour la délégation de la Guinée, l’atelier est un cadre idéal pour débattre des difficultés de la filière riz et de les surmonter.
Rappelons que le PRCVR est mis en œuvre depuis près de trois ans, dans 10 pays africains. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et de la Sierra Leone.