“L’appétit d’une troisième candidature ne peut justifier le recours à cette violence extrême. La systématisation de la persécution d’opposants et l’arbitraire des arrestations dénaturent la démocratie et sapent les fondements de l’Etat de droit au Sénégal”, a réagi hier Khalifa Sall. Parlant du fait que Sonko soit embarqué de force par la Bip, l’ancien maire de Dakar assène: “Ce qui s’est produit, aujourd’hui, est inadmissible car aucune justice ne peut s’obtenir par la violence. Il appartient donc à l’Etat d’éviter le pire en respectant les droits, longtemps bafoué, du citoyen Ousmane Sonko. Je dénonce également la violence exercée sur Me Ciré Clédor Ly, avocat à la cour, brutalisé dans l’exercice de son métier. Toute oppression entraîne le déchaînement des forces”.