Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a tenu, ce mercredi, à Dakar, un atelier de lancement de la deuxième phase du projet de « AdaptAction ». Cela permet de faire une étude sur les vulnérabilités aux changements climatiques dans les zones agro-écologiques de la vallée du fleuve Sénégal, une étude de faisabilité d’un projet de démonstration visant à améliorer de façon durable le zone captage des forages de Pout (Thiès). À l’en croire le directeur de cabinet ministre de l’Environnement, Monsieur Fodé Fall, cette deuxième phase d’une durée de 4 ans devra conduire à une opérationnalisation des acquis de la première phase et à l’ouverture de nouvelles perspectives pour une mise en œuvre efficace des priorités inscrites dans la contribution déterminée au niveau national et des plans nationaux d’adaptation.
Selon lui, la première phase du projet a, en 3 ans d’exécution, permis au Sénégal de réaliser des avancées remarquables axées sur la consolidation et l’appui à la mise en place d’une gouvernance climat local.
« Le projet AdaptAction a facilité aussi l’élaboration d’une stratégie de renforcement des compétences pour le développement résilient aux changements climatiques et créateur d’emplois, l’élaboration d’un outil de suivi du volet adaptation de la contribution déterminée au niveau national. Il a également permis l’élaboration de sa CDN (Contribution déterminée nationale) en opérationnalisant les plans d’actions sectoriels et en incluant des objectifs prioritaires d’adaptation en huit secteurs identifiés comme étant les plus vulnérables », a-t-il soutenu.
Mme Sophie Derudder, directrice adjointe de l’Agence française développement (AFD), pour sa part, s’est félicitée des progrès notés dans des secteurs comme l’agriculture, la gestion des ressources en eau, les solutions des adaptations fondées sur la nature mais également l’éducation, l’emploi et la gestion intégrée des zones côtières.
« Le Sénégal fait partie des pays partenaires où le programme de la première phase a été le plus abouti dans la consolidation de la gouvernance climat et à l’adaptation des politiques publiques des gouvernements », a-t-elle soutenu.