L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) en collaboration avec la météo américaine a procédé, ce mardi, au lancement de la campagne 2023 sur les vagues de chaleur et le système d’alerte précoce santé au Sénégal. Ce qui va permettre aux acteurs de la santé de prévenir les pathologies associées à ce phénomène. A l’en croire le directeur de cabinet du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Malick Sonko, la campagne va débuter en mars et fera le suivi du système expérimental d’alerte précoce sur les vagues de chaleur et leurs impacts. « Ce dispositif d’alerte précoce a aussi permis aux services météorologiques de renforcer leurs capacités à mieux répondre aux besoins des professionnels de la santé, en fournissant des prévisions adaptées de vagues de chaleur pouvant aider à la réduction des risques de maladies liées à la chaleur extrême », a-t-il soutenu avant de poursuivre : « Il fournit également des prévisions aux services météorologiques et hydrologiques nationaux africains, l’accès à l’information climatique en temps réel pour appuyer des prévisions climatiques quotidiennes. Le Centre de prévisions climatique (CPC) participe également dans la prévision et l’alerte de phénomènes météorologiques dangereux. »
La représentante du directeur général de la santé publique, Codou Badiane, a, pour sa part, magnifié la collaboration entre son département, l’Anacim et la Noaa dans ce volet sanitaire et climatique. « Cette collaboration a permis d’identifier les zones à fort risque de canicule et les impacts sanitaires, en vue de mettre en place un système d’alerte précoce. Ces informations ont permis à la DGSP de minimiser le risque sur la santé publique, notamment sur les enfants, les personnes âgées et celles vivant avec des pathologies ou des maladies chroniques », a-t-il expliqué.
Le directeur de l’exploitation météorologique à l’ANACIM, Ousmane Ndiaye, de dire : « Il s’agit de lancer des alertes au moment où on verra de fortes chaleurs accompagnées d’humidité en général, pour que les populations puissent se prémunir et permettre aux structures de la santé d’anticiper. »
Rappelons que que l’Anacim et la Direction générale de la santé publique (DGSP) ont mis en place, depuis 2020, des activités permettant aux météorologues de mieux comprendre les besoins et attentes en informations climatiques des acteurs de la santé.