En prélude de 7e édition du Festival International Soninké (FISO), l’Association de la Communauté Soninké au Sénégal, Wagadu Jiida a tenu une conférence de presse, ce mercredi, pour se prononcer sur l’activité. Prévue du mercredi 22 février au 26 février cette édition se tiendra à Nouakchott sous le thème « O n Sefe, O n Sefandi, O n maxa Sanku » qui signifie « l’on parle que l’on écrive, pour ne pas nous oublier ». A l’en croire le président de ladite association, Monsieur Idrissa Diabira, l’objectif de ce festival est de pouvoir, pour la communauté soninké, se rappeler de son histoire, ses liens avec ses frères et sœurs par le monde et dans la sous régions en particulier. « Chaque année des langues disparaissent, chaque année des histoires se perdent. Et les langues lorsqu’elles disparaissent, ce sont des imaginaires et des histoires qui disparaissent avec elles », a-t-il déclaré. Selon lui, cette activité va faire en sorte que les langues puissent vivre dans leur diversité pour pouvoir lier les langues les unes aux autres.
Ce festival verra la participation de plusieurs pays dont la Mauritanie, le Mali, la France, les États-Unis, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire et l’Egypte.
L’enjeu du festival est, selon Monsieur Diabira, de revivifier les langues, revivifier l’histoire et relier les peuples et les cultures.