Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne, a présidé, jeudi, le traditionnel séminaire de rentrée des classes. Une occasion pour le successeur de Mamadou Talla de s’engager pleinement à promouvoir un climat apaisé dans le secteur, à quelques jours de la rentrée des classes. Une rencontre de deux jours a pour thème : « Management des établissements d’enseignement. Quelles stratégies ? ». « Je serai personnellement très engagé dans la promotion d’un climat apaisé dans le secteur de l’éducation. Pour cela, il faudra qu’on se rencontre et qu’on décide ensemble des priorités au regard de ce qui s’est passé l’année dernière », a déclaré le Ministre.
En présence des acteurs du système éducatif, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation a signalé que par rapport aux cinq priorités définis, « il y a eu des acquis à consolider et à renforcer. »
« Il nous faut aussi renforcer l’efficacité et l’efficience du système éducatif, en réfléchissant avec les acteurs sur cela. Nous comptons aussi renforcer les capacités des enseignants et la qualité de pilotage du système éducatif par rapport aux nouveaux enjeux dans le monde et assurer à tous une éducation de base de qualité », a-t-il déclaré.
Selon lui, assurer une éducation de base de qualité est un défi, saluant les statistiques sur le nombre d’enfants scolarisés, plus de deux millions d’élèves.
Cependant, a rappelé le ministre, un nombre important d’enfants est en dehors du système, ce qui constitue « une partie non négligeable. »
« Certains ne restent pas dans les classes, d’autres n’y sont jamais entrés. Ils sont entre 500 000 et un million de jeunes enfants qui devraient être à l’école et qui n’y sont pas », a fait savoir Anne.
Le ministre estime qu’à partir de ce moment-là, « assurer une éducation de base de qualité et un effort d’élargissement deviennent une priorité. »
Pour le ministre, il faut aussi systématiser une éducation aux valeurs.