L’ancien directeur du Coud, Sitor Ndour, sera entendu le 8 septembre prochain par le juge d’instruction dans le dossier de viol présumé qui l’oppose à une employée de maison, âgée de 17 ans.
L’ancien directeur du Coud, Sitor Ndour, sera entendu le 8 septembre prochain par le juge d’instruction dans le dossier de viol présumé qui l’oppose à une employée de maison, âgée de 17 ans. D’ailleurs, celle-ci a été auditionnée, mardi.
L’affaire de viol présumé sur une mineure qui vaut à l’ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Sitor Ndour, une détention préventive depuis un mois connait un rebondissement. La jeune employée de maison, âgée de 17 ans, a été auditionnée, hier mardi. Suivront les trois témoins, l’audition de M. Ndour et la confrontation entre les deux parties. La jeune employée de maison, âgée de 17 ans, qui accuse l’ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Sitor Ndour, de viol, a longuement été auditionnée, hier, par le juge du deuxième cabinet. Le face à face s’est déroulé entre 10 et 14 h.
La présumée victime a confirmé ses propos tenus à l’enquête, faisant état d’un viol qui serait commis par le responsable politique, quelques jours après la fête de la Tabaski, alors qu’elle venait à peine d’être embauchée. Au cours de l’enquête, le mis en cause qui est en détention depuis le 04 août, avait nié les faits, accusant la gamine de chantage et d’extorsion de fonds. Il avait soutenu avoir porté plainte contre son accusatrice pour diffamation.
À en croire les sources du quotidien « Le Soleil », le juge d’instruction comptait interroger le sieur Ndour, hier, mais l’audition de la mineure a pris plus de temps que prévu. Elle a été entendue en présence de sa maman. Les trois témoins cités dans ce dossier vont être auditionnés aujourd’hui.
Prochainement, ce sera le tour de l’ancien directeur du Coud. Les confrontations entre les deux parties suivront dans les prochains jours. Selon Me Ousmane Sèye de la défense, Sitor Ndour sera entendu le 8 septembre prochain. L’avocat a précisé que le mandat de dépôt n’est pas obligatoire et qu’il compte introduire une demande de liberté provisoire pour son client.