Libéré tout juste à la veille de la Tabaski à la faveur d’une grâce présidentielle, A. Badara Diouf est retourné en prison, pour les mêmes infractions.
Diouf a été interpellé à nouveau pour des faits d’agression, vols avec violences commis la nuit et détention illégale d’armes blanches (machette et couteau) au rond-point du Technopole.
Dans la nuit du jeudi dernier, relate Les Echos, Diouf et son binôme se pointent au rond-point du Technopole et détroussent les passants.
Quand ils croisent des proies dures à cuire, ils exhibent leurs armes blanches (couteau et machette) et menacent d’opérer dans le sang.
Un individu tombe sur une scène d’agression du tandem et alerte en douce au téléphone le commissaire Mame Arona Ba de Pikine.
Ce dernier active aussitôt ses éléments de la brigade de recherche qui appellent en renfort des éléments de la 19ème compagnie, dirigée par l’adjudant de police Lamine Boye.
En mission commando, ils débarquent sur les lieux et repèrent les deux gangsters. Ils sont vite pris en chasse par les agents, qui rattrapent le nommé Alioune B. Diouf.
Fouillé, Diouf a été retrouvé en possession d’un couteau et d’une machette. Informés de l’arrestation d’un agresseur notoire, des habitants, notamment, deux dames victimes des délinquants, prennent d’assaut le commissariat. Elles reconnaissent le mis en cause comme étant l’un de leurs agresseurs.
L’une déclare avoir été dépossédée de son sac contenant 165.000 francs, des boucles d’oreilles, une bague en or, un téléphone portable, des airpods Pro, une perruque et des habits.
La seconde victime affirme avoir perdu son téléphone portable Iphone 11 Pro Max et 80.000, entre autres.
Alioune B. Diouf a été déféré au parquet. Il est considéré comme un malfaiteur notoire. Il a été interpellé par la police pour des faits similaires.