Dans l’affaire Astou Sokhna, du nom de la femme enceinte qui a perdu la vie dans des circonstances dramatiques à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, la police est entrée en jeu.
Après le décès de Astou Sokhna, sa famille a déposé une plainte. Hier lundi, renseigne Libération, le mari de la défunte, Modou Mboup, a été longuement interrogé au commissariat central de Louga après avoir déposé, le même jour, une plainte pour négligence et non-assistance à personne en danger. Face aux enquêteurs, il a réitéré l’intégralité de ses propos non sans leur remettre le dossier médical de la défunte.
«Alors que mon épouse était sur le point de mourir et criait dans tous les sens parce qu’elle étouffait, personne ne semblait, à part moi et sa maman, ébranlé. Au contraire, on nous parlait mal et on lui par lait mal comme si elle dérangeait», a-t-il affirmé aux policiers.
Le personnel de garde s’est empressé de rédiger une déclaration de décès, sans signature, au nom du directeur de l’hôpital qui n’était pas sur place. La déclaration de décès situe aussi ce dernier vers 6 heures et quelques alors que Astou Sokhna est décédée vers 5 heures 30. Ce n’est qu’à 6 heures et quelques minutes par contre, que le personnel de garde, in trouvable, a été mis au courant, renseigne Libé.